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mercredi 10 septembre 2014

166 - Trop, c'est trop.

Quand les billets du blog se font rares, c'est que je suis un peu surchargé. Je dirai même, en ce qui concerne ce mois de juillet, un peu trop. Entre les vernissages, les livraisons de tableaux, les stages, les cours, les expositions à organiser et les encadrements, je n'ai pas vu passer ni le mois de juin, ni le mois de juillet. Le tout sans pouvoir intégrer, ne serait-ce qu'une heure, mon atelier et donc sans pouvoir toucher à mes pastels.

Trop, c'est trop, me suis-je dis, et pourtant...
Et pourtant, il est important de se rendre à ces vernissages. De discuter avec les organisateurs, de rencontrer les peintres. De découvrir leur travail et leur évolution. D'intégrer une sorte de communauté pour ne pas se sentir seul. Pour cela, le salon Françoise d'Aubigné est un modèle du genre, car là, on côtoie et des pastellistes, et des aquarellistes. Un bonheur de découvrir leurs travaux et de discuter avec eux. Le pastel et l'aquarelle sont fait l'un pour l'autre, aussi bien à se côtoyer dans une exposition que sur une même feuille de dessin. Il n'est pas dit qu'un jour, de l'eau colorée ne vienne s'écouler sur mes papiers.
Et que dire du stage que j'ai assuré à la fin de l'exposition ? 


Un véritable bonheur d'échange, de rencontre et de convivialité. Une expérience particulière puisque la plupart des stagiaires sont des aquarellistes plus que pastellistes. La satisfaction de leur faire découvrir ce médium associé à celui de leur faire aborder le dessin du personnage et faire tomber les barrières et les angoisses face à la figure humaine. Voici quelques photos pour illustrer cet agréable moment.








Trop, c'est trop, me suis-je dit, surtout quand j'ai entamé le dernier encadrement. Le Festival de Saint-Agne et l'échéance des vacances ont fait que je me suis retrouvé submergé et confiné dans mon sous-sol où j'ai installé l'atelier d'encadrement. 
Quelle que soit la taille du cadre, les manipulations et les étapes restent les mêmes et il faut compter pas moins de deux heures par cadre. J'en ai réalisé 25 pendant ces deux mois, faites le compte. Il va donc falloir que je réorganise un peu mieux mon temps, sans doute au détriment de l'encadrement.

Trop, c'est trop et pourtant, pourtant, il faut savoir prendre le temps, le temps d'une rencontre avec un autre peintre, hors des salons et autres vernissages, une rencontre très privilégiée.
J'ai fait la connaissance de Diane, il y a quelques années, (Comme je l'ai expliqué dans cet autre billet à voir ICI). Depuis ce jour, j'ai eu envie de peindre son portrait. Mais après cette rencontre chez elle, j'ai eu envie de faire plus, de partager un travail, de l'impliquer comme j'aime à le faire avec mes modèles habituels. Travailler avec un autre peintre, qui a son univers bien marqué, qu'allait-il se passer ?

Diane, la Grande Fée.
Ce fut un vrai bonheur. En une après-midi, elle m'a offert plus de vingt sujets de tableaux. La complicité fut immédiate et l'on s'est compris à mi-mots. Symbiose totale dans une ambiance enjouée et créative, un modèle parfait. Un grand regret toutefois : les trop nombreux kilomètres qui nous séparent. 

Trop, c'est trop ! Il y a trop de temps que je n'ai pas peint et les idées et sujets se bousculent dans ma tête. j'ai hâte de réinvestir mon atelier et d'abreuver le blog de billets au rythme de mes créations. Désolé pour les encadrements, mais il faudra être patients.

Ils m'attendent....

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