Ce week-end j'avais un impératif, réaliser l'affiche de l'exposition de mes élèves. L'idée de départ était de faire une nature morte. J'ai passé plus d'une heure à chercher sans trouver l'inspiration nécessaire. Dehors, la campagne s'est couverte d'un fin manteau blanc ; il a neigé cette nuit. Un peu exaspéré, je profite d'une jolie éclaircie pour partir marcher dans la campagne, l'appareil-photo en bandoulière. Mais après une petite demie heure, il faut déjà songer à rentrer, le ciel à l'horizon s'obscurcit.
De retour dans mon atelier, je visionne sur l'ordinateur les photos que je viens de faire. Ah, le numérique ! Fini l'attente interminable du retour de développement, le résultat est là, immédiat et parmi mes clichés, l'un d'eux m'interpelle. C'est décidé, l'affiche sera un paysage enneigé, ce qui sera de saison pour une exposition qui démarrera mi-janvier.
Vu l'état du ciel, il n'est pas question de saisir le chevalet et les boîtes de pastels pour retourner sur les lieux, à deux pas d'ici. Et puis la température avoisine les 0° et le carton abrasif Pastelcard, ne supporte guère l'humidité. L'écran de l'ordinateur me restitue une image parfaite, il fait 18° ici, la chaîne HiFi distille la musique que j'aime, j'adore le confort de mon petit atelier. Et puis à peine ai-je posé les premières couleurs que dehors il se remet à neiger abondamment.
Je vous ai concocté une nouvelle fois un petit diaporama. Observez, à gauche du chevalet, on aperçoit la fenêtre. Au fur et à mesure que la lumière apparaît sur le chevalet, elle disparait au dehors. Là encore, c'est l'avantage du travail en atelier, je vais pouvoir œuvrer jusqu'à 21 heures et ainsi terminer cette affiche.
Je n'éditerai pas de nouveaux billets avant début janvier, alors je profite de celui-ci pour vous souhaiter de bonnes et joyeuses fêtes et de vous transmettre mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année, on en aura tous besoin, je crois.